En attendant la reprise, saturateur, estropes, coups de balais

C’est pas encore la reprise pour la rame traditionnelle (donc on continue tranquillement à faire ce qu’il faut pour qu’elle soit possible) mais ce n’est pas une raison pour rester le cul collé à son canapé comme une arapède à son rocher. D’autant que ce n’est pas le taf qui manque.


Illustration vendredi et samedi:

  • Christian a passé une nouvelle couche de saturateur sur les planches du ponton qui a maintenant une sacrée gueule. Il a aussi apporté les rames neuves de Venturi qu’il avaient peintes.
  • Martine et Stella se sont collées aux estropes (ces satanés bouts de bouts avec lesquels les rames sont fixées aux tolets et qui ont la désagréable habitude d’être soit trop lâches, soit trop serrées parce que y’en a des qui font des nœuds n’importe quoi).
  • Il a encore fallu donner un bon coup de propre à « Jeanne » et « Margot », et désherber les escaliers et le quai, tâches auxquelles se sont attelés Yves, Stella et Danièle.

Reste à faire le ménage sur « Carla », on cherche des volontaires !

Des rames hautes en couleurs…

Le confinement a du bon. Que serait-il en effet advenu de cette rame indubitablement frappée par le syndrome de la varicello-rougeolite aiguë type ChDu si elle n’était pas resté au chaud à Poussan? Pas besoins d’être ministre des couleurs pour connaître la suite du film! Bref grâce à un traitement des plus énergique, notre rame et ses copines ont retrouvé toutes leur couleurs en quelques coups de pinceaux radicaux de notre peinturologue en chef occitabricorameur.
Et voilà le résultat:

On applaudit bien fort à la fin de cette histoire qui a commencé ici: Et pendant ce temps, Christian est aux pinceaux.

Les mots de Christian Bailly qui a croisé nos barques consignées

Notre ami Christian Bailly tient un blog intitulé « A l’encre de ma vie ». Il écrit donc, et ces temps de corona-confinement l’ont forcément inspiré d’autant que, retour des commissions, il est passé dire un petit bonjour à nos barques qui se demandaient pourquoi elles étaient consignées. Voilà un extrait du texte sur la restriction de l’espace et de l’étirement du temps qui donne la sensation de vivre au ralenti:
trois barques

(…)Là-dessus, mon caba à la main, j’ai repris ma route…
Puis, un peu plus loin, j’ai rencontré « Jeanne », « Carla » et « Margot ».
Elles étaient clouées au ponton.

Nonchalantes,
À rêver, au soleil, à ces escapades que nous aurions pu faire tous ensembles…
Aux clapotis des vagues sur leurs croupes généreuses…
Hum ! Comme elles auraient bien aimé passer le pont de la savonnerie, avec un frisson dans le dos
Ou aller s’éclater sur l’étang de Thau…

Pas une ride sur le Cadre Royal…
Un vrai miroir, aux reflets multicolores…
Où se mirent nos trois Grâces…

Seule une petite brise aurait pu nous rafraîchir, tout en allant à Bouzigue, à Ballaruc ou bien en mer.

« Mais où sont passés barreurs et rameurs ? Seraient-ils devenus manchots ? » Me demanda Margot…
« Mais noooon , à Sète ? C’est impossible ! On a des durs à la rame !
On n’est pas au Pôle Nord, ici !
Oh, mais alors… et la St Louis ? » S’exclama Jeanne inquiète.
Clara, plus vieille, plus sage, resta dans son coin, silencieuse…
Elle en avait vu bien d’autres dans sa jeunesse…
« Allez ! Coooooool les filles, on se calme ! Arrêtez de pleurnicher » dit-elle, pour une fois qu’on ne lui demandait rien …
Moi, ne sachant pas comment les rassurer, j’ai baissé la tête et j’ai repris mon chemin du retour. (…)

Pour tout lire et tout voir (le texte est illustré), c’est ici: https://alencredemavie.blogspot.com/2020/03/la-vie-au-ralenti-sete.html

suspension

Rame suspendue pour tous jusqu’à nouvel ordre

suspension

Avis de tempête épidémiologique au covid-19 de force 3 (le max): suite aux annonces gouvernementales pour enrayer la contagion, le conseil d’administration d’Occitarame-Sète a décidé de suspendre la pratique de la rame traditionnelle immédiatement et jusqu’à nouvel ordre. Autrement dit l’accès aux barques est interdit à tous les membres de l’association, TOUS, sans exception. Les barques doivent rester au ponton.

Carénage "Jeanne"

Ma carène, ma carène…

Ca se bousculait vendredi après-midi pour le carénage de « Jeanne » qui une fois sortie de l’eau aux Plaisanciers a laissé apparaître des flancs certes noircis mais quasiment vierges de moules, algues et autres bizarreries sous-marines.

barques logotées

C’est marqué dessus, nom du club, nom de la barque, logo

barques logotées détourées
« Carla », Margot », « Jeanne »

Un doute sur le nom des barques ? « Carla », « Margot », « Jeanne », laquelle est laquelle ? Hé bien le doute n’est plus permis. Même avec de la peau de saucisson sur les yeux (y’en a qui parle de cataracte), impossible désormais de se tromper. Sans avoir à changer de lunettes on lit : nos célèbres bricorameurs ont posé sur les flancs de nos barques les stickers des noms et du club ainsi que le logo qui apparaissent donc en gros, très gros caractères (une police style « pochoir » pour faire authentique).

Le (super) projet de réparation des rames d’Eric

Nos rames s’abîment, parfois elles cassent à la hauteur du tolet. Notre ami Eric, luthier à la retraite, s’est penché sur le problème. Et voilà ce qu’Eric nous explique:

Caractéristiques des rames

  • Rame sapin 3 plis collés longueur 3,35 à 3,40 m.
  • Palette : longueur 1,44 m, largeur de 10 à 12 cm, épaisseur de 50 à 20 mm
  • Rame :1 m, carré arrondi, diamètre 61 à 68 mm selon les rames
  • Carré rouge, longueur 52 cm, section de 60 à 70 mm
  • Poignée tournée, longueur 38 cm, diamètre 39 mm

Identification du problème

La rame est plus usée surtout dessus/dessous, et aussi, mais moins en latéral, au frottement sur tolet acier. Ici le diam mini de l’usure (en vertical, c’est 38mm, alors que le reste du carré arrrondi est à environ 58/60.
Attention les rames sont assez différentes entre elles, en diamètres : elles vont de 60 à 68mm de diamètre

Projet

Je vais incruster deux jonc carbone diam 12, sur 30 cm le long de la rame, dessus et dessous, à l’emplacement de l’usure, puis chemiser avec un tube zinc cuivre ou alu diam 60 à 70 mm, long 200 mm que j’aurai refendu pour l’enfiler, et qui sera collé sur le bois, ET rempli de résine (Sintofer avec fibres). Faire le joint orienté à 2h10 pour ne pas user la plaque sous tolet, ni le tolet. Faire en sorte d’imperméabiliser le joint de la chemise.
Ceci fait, pourquoi ne pas chemiser le chemisage métal avec un tube PVC facilement remplaçable (à la place du cuir ???)
Si la réparation est efficace, il faudrait envisager de réparer au moins 6 ou 8 rames à la fois…

Conditions

Une seule une opération nécessite une intervention « professionnelle » : le rainurage de la rame à la toupie, pour inclusion d’un renfort carbone (jonc de 12 mm dia). Le reste peut se faire avec des bricoleurs avertis.

Mise en œuvre février 2020

Ramener la rame dans la Drome sur le toit de la voiture. Pas de problème. Le menuisier (mon pote Jean-Paul) veut bien en rainurer autant qu’on veut…


  • Double rainurage à la toupie, à 12, dans le sens vertical de la rame (dessus et dessous), pour que les joncs carbone inclus soient noyés sans dépasser de l’épaisseur du bois.
  • Puis collage des joncs à l’Araldite lente (normale).


  • Préparation d’un tube en Zinc (descente de chenaux diam 80), pour chemiser la réparation :
  • Enfilage du tube sur la rame ; il va servir de rasette d’épaisseur pour la résine, lors du remplissage des parties bois manquantes, avec du Sintofer armé : Combler les manques un peu en dessous du diamètre final.
  • Collage final du tube avec un recouvrement du tube d’environ 1cm.
  • Positionner ce recouvrement entre-deux la verticale et l’horizontale, pour que çe joint ne frotte ni sur le plat-bord du bateau, ni sur le tolet de rame. Puis mettre une dernière couche de Sintofer sur la rame, avant le serrage (attention, plus il fait chaud, plus la résine durcit vite). Serrer avec des sangles : le trop plein de résine dégueule par les bouts. J’ai utilisé du zinc, car je n’ai trouvé que ça. C’est un métal un peu mou, et il est donc essentiel d’avoir un joint de résine bien rempli entre le tube et le bois.
  • Quand tout est sec, au moins le lendemain, consolider le joint métallique avec quelques pointes.
  • Étanchéifier correctement les joints métal-bois avec une colle souple (pistolet à colle acrylique)

Bon, maintenant, faut essayer pour voir si c’est solide…

Quand « Margot » défait son…

Quelqu’un aurait-il douté de la nécessité de mettre à sec la nouvelle barque à 4 bancs de nage, bientôt baptisée « Margot »?

Que quelqu’un jette donc un coup d’œil à ce qu’ont découvert sous la coque les bricorameurs qui l’ont mise en carène jeudi 12 décembre au chantier Cœur nautique !

Trois mois après sa mise à l’eau, il y a déjà un élevage de moules genre antifouling même pas peur.

Bref ce carénage c’est pas du luxe, et c’est pas pour enquiquiner quelqu’un. Juste parce qu’il y a besoin. D’autant qu’il y a aussi du boulot sur les cale-pieds et les nables.

Alors, si le temps le permet, « Margot » sera de retour au ponton mardi. Et rameurs et barreurs retrouveront une super barque.

Les barques d’Occitarame sur une toile d’Alain Delmas

Le peintre sétois Alain Delmas, récemment exposé à la galerie Dock Sud, met la dernière main à l’édition d’un livre intitulé « Sète, singulier navire de la mer à l’étang », livre dans lequel il a rassemblé ses toiles sur les vues emblématiques du port et des canaux, toiles accompagnées de photos du lieu représenté et de la réalisation de l’oeuvre. Les barques d’Occitarame sont ainsi représentées sur « Le cadre royal la nuit » (huile sur papier marouflé 116×81 cm) achevé un petit matin de juillet 2019.

Adieu « Fernande », bonjour Toi-toi-toi-toi…

Petit moment d’émotion, vendredi 13, lors des adieux à « Fernande ». Elle était là, posée sur un ber, karchérisée, fatiguée, vouée à une nouvelle destinée marseillaise. Alors notre bricorameur en chef a pris le capian dans ses bras et l’a serré comme on serre un être cher qu’on laisse sur un quai de gare. Adieu « Fernande », vogue longtemps encore!

Il fallait le faire et le dire. Mais c’est avec un gros soulagement et une grande espérance qu’on l’aura laissée là, puisque nous étions au chantier Coeur nautique de la zone aquatechnique pour prendre livraison de notre nouvelle barque à quatre bancs de nage. Bonjour toi-toi-toi-toi (un toi par banc)!
Bref on a rapidement sablé le champagne avant de reprendre la direction du ponton barré par Yves. Premier contact, premier frisson: la glisse, une glisse incroyable. Deuxième sensation, deuxième bonheur: les rames, des rames légères, parfaites, (même si les estrops peuvent encore être améliorés). Bref tout n’est pas parfait, mais tend à l’être, des pare-battage aux cale-pieds (encore sans lanière).
Arrivée au ponton, celle qui n’a pas encore de nom (ce sera finalement « Margot », Brassens battant Varda), est aussitôt repartie pour une séance d’essai de nouveaux rameurs puis à la nuit tombée a fait une incurtion dans le port de la pointe Courte pour un arrêt macaronnade de la mer dans le cabanon de la pointe du Rat.
Reste plus qu’à régler deux ou trois petites choses pour que le bonheur soit parfait. Et a bien suivre les consignes des barreurs (pare-battage, sortie du monton, accostage, armement et désarmement des rames) pour que cela le soit vraiment.

« Jeanne » revient au ponton entre les gouttes

Après un gros mois de boulot aucours duquel les bricorameurs ont réparé, repeint, changé et ajusté tout ce qui devait l’être, et un ultime raccord d’antifouling donné par Christian avant la mise à l’eau, « Jeanne » a retrouvé sa place au ponton mardi après-midi. Et surtout, elle glisse superbement bien.


Si le ciel le permet, la nouvelle barque à quatre bancs de nage arrive vendredi.

« Jeanne » sortie de l’eau pour se refaire une beauté

« Jeanne » a été sortie de l’eau vendredi 9 août aux Plaisanciers pour aller se refaire une beauté du côté de Gigean grâce à nos infatigables bricorameurs.Elle reviendra au ponton du pont de la Civette toute pimpante pour faire connaissance avec la nouvelle copine à quatre bancs de nage qui sortira bientôt du chantier Coeur Nautique pour remplacer « Fernande » en partance pour l’Estaque.

Et voilà le travail

Première phase du boulot réalisée dimanche par la petite bande de Christian.

La suite à la fin du mois.

Marseillaise en balade

 


Elle a débarqué à Sète le matin. Elle a visité l’île singulière dans la journée et elle a dîné dans un restaurant de la Marine. Et elle s’en retournait à son hôtel quand elle a passé le pont de la Civette. Elle a vu qu’on embarquait. Elle a demandé si on proposait des balades. Pourquoi pas ? Elle a donc vu le soleil se coucher sur l’étang et la barge qui avait transporté le nouveau pont Sadi-Carnot regagner le port. Petit moment de bonheur offert par Occitarames-Sète à une Marseillaise de passage en route pour Agde.

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Il voulait le faire, et pour ses 80 ans, Roger l’a fait: il a traversé l’étang à la nage. Et on l’a accompagné

Vous savez quoi? Approchez l’oeil, je vais écrire tout petit parce qu’il faut pas que ça se sache, chuttt, pas un mot hein!
Or donc, dimanche matin, trois équipages d’Occitarame-Sète se sont donnés rendez-vous au ponton de la civette dès potron-minet à cause que c’était interdit de passer sous le nouveau pont du Tivoli et que pour rejoindre Roger au point de départ de son défi (la traversée de l’étang entre la pointe de la Plagette et les thermes de Balaruc) un remorquage par le canal de la La Peyrade avait été organisé. Longer le quai des Moulins, passer dans la buse pour sortir dans le canal de Sète au Rhône puis gagner l’étang à la hauteur de Lafarge, ça laisse imaginer la galère. Mais quand on arrive à la hauteur du remorqueur, il dit que des bateaux passent sous le pont. Qu’est-ce qu’on fait? On tente le coup pardi. Et sur la pointe de rame on s’avance, on s’avance, on longe la barge géante, on longe. Quoi? Rien, rien de rien. Les types qui travaillent dessus n’ont pas l’air stressé de nous voir là. Et on passe tranquille. Bon c’est dit, on est passé sous le pont, je poursuis en gros.


Nous voilà donc à la pointe de la Plagette. Il est tout juste 9 heures. Roger n’est pas encore là. Plutôt que de rester à se faire secouer par le clapot, on décide de s’amarrer à un ponton flottant auquel on accède depuis la Station méditerranéenne de l’environnement littoral (c’est le nom actuel de ce que les Sétois appellent la Station Zoologique) par un portail. On boit le café. Y’a des croissants et des brioches.
Au bout d’un moment une douzaine de personnes sortent de la station et passent sur le ponton. Manifestement des étudiants avec leurs profs. Pas bonjour, regards en coin. Ils trafiquent avec des trucs qu’ils prélèvent sous des petites tentes blanches. Arrive Roger suivi de sa fille. Il nous dit ce qu’il attend de nous: une barque lui donne le cap, les deux autres en flanc garde…
Quand la fille de Roger s’éloigne, elle se fait sermonner par un type. Roger tout sourire s’éclipse à son tour. Quelques minutes passent. Une rameuse se fait apostropher méchamment par un gus. Elle fume, c’est pas bon pour les poissons. Ah bon? Non d’ailleurs vous n’avez rien à fiche là, c’est privé, dégagez, et en plus il y a du courant tri-phasé… On fait remarquer que rien n’indique que l’appontement est interdit et que rien n’indique qu’il y a du courant haute tension. Et on s’éloigne en laissant les très aimables zoologistes continuer à bricoler à côté de leur très dangereux transformateur.
Roger lui a eu le temps de se préparer. Il est en combinaison. La camerawoman de France 3 est arrivée. Il y a un plongeur d’assistance sur un zodiac. La famille sur un autre zodiac et un troisième bateau à moteur. Tout le monde est prêt. C’est presque 10 heures. Roger entre dans l’eau en marche arrière, comme il se doit quand on a des palmes aux pieds.
C’est parti.
Enfin c’est parti mais c’est un peu laborieux au départ. Manifestement Roger ne voit pas les barques et le vent de travers fait dériver tout le monde. Roger doit trouver son rythme et nous le notre. Sur ma barque, je fait ramer banc après banc, pour ne pas prendre trop d’avance. Au bout d’un quart d’heure, on est en bonne formation. On avance. On avance bien. Roger demande toutefois de changer de ceinture de plomb. Et c’est reparti. Allez Roger, allez Roger… On l’encourage, il ne mollit pas ou presque pas même si le clapot l’empêche de voir correctement.
Les thermes se rapprochent. On va y être. On y est. Il faut lever les safrans pour approcher de la plage, retrousser les pantalon pour aller sur le rivage. Roger s’est redressé. Il a les bras en l’air du vainqueur. Il sort de l’eau, une bonne heure après y être entré, entre une haie de palmes. Il a réussi son défi. On l’entoure, on le félicite, on le questionne. Photos, apéro, trophée… Sacré Roger, même pas l’air fatigué. La suite au journal de France 3 à 19 heures, et dans l’édition du 3 juin de « Midi Libre ».

Faut-il préciser qu’avant de se caler dans le canapé pour se voir dans l’étrange lucarne, on a fait une halte pique-nique à Roquérol et qu’à l’arrivée au ponton (après être repassé sous le pont), il y avait des roteuses? On est dans un club de rame traditionnelle non?

Et ça n’en finit pas de bricoler



On prend les mêmes, et pendant que d’autres se la rame douce sur les canaux, ça bricole. Voilà le message de Christian :

Ça bosse dur sur Carla… rechampissage pour Patrick… lissage au spalter pour Michel… roulage pour René… nettoyage des roulements de la remorque pour Guy et… repas champêtre… joindre l’utile à l’agréable… ambiance assurée…. efficacité et convivialité… la devise des bricorameurs…

Et la lumière sera

L’équipe continue son travail de fourmi… Aujourd’hui ce sont René et Michel qui se sont occupés des lumières: « Jeanne »et » Fernande » retrouvent le droit de naviguer en nocturne tandis que « Carla » attend sa batterie… Bientôt un prochain épisode. Surprise sur prise? On verra bien !