Des barreurs avertis

Les deux tiers des barreurs de l’association (le tiers restant avait de bonnes excuses) ont participé à la traditionnelle réunion de formation information de début de saison. Elle s’est tenue cette année dans la campagne gigeannaise où Corinne avait préparé les grillades qui n’étaient pas les seules choses au menu. Nos barreurs se sont en effet penché sur un ordre du jour de conseil des ministres dont Michel, capo di tuti capi (revoir « Le Parrain » pour la traduction) a fait le compte rendu dont les rameurs prendront connaissance avec intérêt, les affaires de barreurs étant aussi forcément des affaires de rameurs.

« Gestes Barrière » :

Tant que ce satané virus rode nous sommes tenus de respecter un minimum de gestes barrière.

Bises et serrement de mains fortement déconseillés (chacun est responsable de ses actes)

Un seul équipage sur le ponton : les autres équipages attendent « masqué » (on est au centre ville) sur le pont de la Civette.

Une fois sur la barque les rameurs posent le masque

Il est conseillé aux barreurs de garder leur masque (proximité avec rang 1)

Les rameurs amènent leur gel hydroalcoolique (le barreur en disposera si besoin) et se nettoient les mains avant et après avoir ramé.

Nécessaire Rappel et précisions sur les principaux Articles du Règlement  :

Éthique : Respect mutuel / Bonne moralité / Pas de politique ou prosélytisme / Participation aux activités de solidarité (PMR )/ éviter les remarques ou questions « désobligeantes ou déplacées »

Convivialité : « On est là pour se faire plaisir et faire plaisir aux autres » Bonne Humeur / Accueil & Intégration des nouveaux rameurs.

Convivialité ne veut pas dire « laisser faire n’importe quoi »… Dans l’intérêt des rameurs un minimum de « discipline » doit être respecté, au plan « sportif » pour ceux qui le désirent et au plan « sécurité » pour tous.

« Respect des horaires » : Ne pas s’aventurer trop loin, tenir compte des conditions et estimer le temps du « retour » pour ne pas pénaliser l’équipage suivant.

Sécurité : Chaque sortie est effectuée sous la Responsabilité du Barreur : par ex. ne pas sortir si l’équipage est jugé « trop faible » par rapport aux conditions météo (vent violent ou courant trop fort). Il est possible de sortir même si « Alerte Orange Département » à condition que localement le temps soit calme. Interdiction si « Alerte Rouge »

Il est recommandé de disposer d’un un sifflet (en cas d’urgence peut s’avérer fort utile)

De jour et de nuit : prendre un « bout » (corde marine dans le coffre) si besoin d’amarrage ou remorquage.

De nuit impératif : une lampe frontale ou ventrale tournée vers l’arrière (éventuellement lampe torche) + lampe à positionner sur la proue (voir « Foire aux Trouvailles »)

Nombre de personnes sur 1 barque : pas « d’obligation », mais le bon sens veut qu’on n’aille pas au-delà de 9…(sauf Voix Vives)

Ne pas oublier les gilets de sauvetage pour les enfants.

Interdiction de laisser des effets personnels (coussins…) dans le coffre.

Au départ :

Fermer les nables (visser et clipser) avant embarquement

Pas plus de 2 personnes sur le catway et entrée des rameurs 1 par 1 sur la barque.

Rentrer les pare battages dans la barque.

Chacun règle ses cale pieds.

Ne mettre en place les rames des bancs 2 puis 3 puis 4 qu’après sortie de la barque des catways : (éviter de faire tanguer la barque)

Pour + d’efficacité , demander aux rameurs de la 1 de ramer « à l’envers » au lieu de dénager.. s’ils ne se sentent pas la force de dénager.

Garder les tél. portables allumés en cas d’urgence (Pompiers 112 : préciser le lieu, le nom du quai, du pont…)

Au retour :

Sortir les rames des bancs 4 puis 3 et 2 avant accostage :

Ne pas ralentir ou attacher la barque (extérieure) par le tolet (Christian va confectionner un système d’attache sous le plat-bord)

Remettre les pare battages

sortie des rameurs 1 par 1 de la barque.

Cadenasser les rames

Bien amarrer la barque.

Ouvrir les nables (dé-clipser et dévisser) systématiquement pour ne pas perdre l’habitude …

Bloquer le safran

Signaler systématiquement toute avarie sur les barques à Bruno (06 78 42 45 46) qui coordonne le «petit entretien courant» (Yves et Gérard interviennent… solliciter d’autres « bonnes volontés » ayant compétence de bricolage parmi vos rameurs !)

En cours de navigation :
Savoir que nos embarcations ne sont pas « autorisées », mais sont simplement « tolérées » dans les canaux… Ne pas « forcer le passage »  sur bateau à moteur. Attention plus particulièrement à l’approche de la Criée aux chalutiers, surtout de nuit.

Dans tous les cas faire preuve de bon sens et de « courtoisie ».

En cas de besoin exceptionnel (par ex. : retour impossible par le Pont de la Savonnerie suite à trop de courant et équipage pas assez puissant) demander accord à la Capitainerie au 04 67 46 65 49  ou  Portable de la Capitainerie : 06 20 44 85 32

pour y passer devant….

PMR :

Bruno est le référent (2 Assoc.  dont le Foyer Camille Claudel de Clermont l’Hérault..) :

Séances le jeudi de 13 h 30 à 14 h 30

Besoin mini par barque  (1 barreurs et 2/3 rameurs) pour accompagner ce petit monde…

Volontaires se faire connaître auprès de Bruno/Yves.

Transmission des informations :

Le Barreur est l’interface entre les rameurs et le Conseil d’Administration du Club.

L’info. doit être « montante » « descendante » et « transversale » : concerne tous les éléments de la vie du Club… Elle doit circuler mais être « maîtrisée » (Attention elle est parfois confidentielle, elle ne s’adresse qu’à une personne ou un groupe restreint, elle doit éviter la diffusion de ragots …)

Les moyens sont les mails, les textos, Facebook (pour les abonnés…) , Whatsapp , le téléphone et le site « Occitaramesete.org »…

Plannings :

Définis heure par heure du lundi au vendredi

Les barreurs ayant composé leur(s) barque(s) soumettent leur(s) souhait(s) à Yves qui valide le planning de jour (8h / 18h) ou Corinne et Monique qui valident le planning du soir (18h / 21h).

Tout recrutement de rameur doit être communiqué à Yves & Monique/Corinne… Les nouveaux rameurs peuvent essayer 2 sorties maxi avant d’adhérer et payer leur cotisation.

PAS D’ ÉTERNELS INVITES !

Le barreur se charge de vérifier que ses rameurs sont à jour de cotisation.

Les Week-ends , des plages horaires fixes sont réservées à des équipages ne pouvant pas ramer en semaine. En dehors de ces horaires chaque barreur peut organiser des sorties avec des rameurs adhérents en prévenant préalablement Yves pour la journée et Corinne/Monique pour les soirées.

A titre « EXCEPTIONNEL » possibilité d’« inviter »  des personnes à condition d’en informer Yves / Corinne (La responsabilité du Barreur est engagée en cas d’accident)

Le problème du nombre de barreurs et de leur disponibilité est évoqué : La capacité d’accueil de nouveaux adhérents en dépend : Faire appel à de nouvelles vocations et/ou un engagement plus important des barreurs (si disponible…)

Remplacement Barreurs :

Chaque barreur organise ses remplacements le plus tôt possible avec 1 ou plusieurs barreurs disponibles.

Remplacement Rameurs :

Chaque barreur demandera à ses rameurs s’il y a des personnes intéressées pour assurer d’éventuels remplacements en cas d’absence sur une autre barque.

Le planning des barques du soir est en cours de réalisation ( Monique, Corinne ) et sera à la disposition des barreurs pour contacter les remplaçants potentiels

Inciter les rameurs à communiquer leurs absences prévues.

Nombre d’heures Rame / Rameur / Semaine :

si possible 2 H + d’éventuels remplacements.

Organisation Manifestations :

Les barreurs doivent  informer  les rameurs des manifestations organisées au sein du club :

  • Assemblée Générale (à confirmer) : certainement le 24 octobre (horaire à confirmer) Salle Tabouriech ..)   suivi d’un apéritif (pas de repas ni « Fête » cause COVID…)
  • Participation à Sulkawa – Finlande  (1 semaine à 10 jours mi Juillet 2021)à une course sur barques (14 sièges coulissants / rames légères) / parcours 70 km en 2 jours sur un lac. Inscriptions auprès de Martine et Yves avant 31/12 …(attention 2 barques presque complètes)

Dons / Déductions Fiscales / Prise en charge de la cotisation pour raison de santé / Chéques Vacances  :

Diffuser largement l’information : Pour tout Don au Club, l’Association délivre un Reçu Fiscal permettant la Déduction Fiscale de 66 % du montant de ses Impôts (pas de ses Revenus).

L’information sur l’utilisation de ces dons sera donnée lors des A.G. Annuelles.

Pour celles et ceux qui ont des problèmes de santé, sur présentation de certificat médical, possibilité de prise en charge par la mairie (pour 2 ans) du montant de l’adhésion :  Sce des Sports.

Les chèques vacances peuvent être utilisés.

Entretien Barques  et équipements :

Nous avons une super équipe de bricoleurs (Bricorams) pour assurer l’entretien de nos barques , si parmi les rameurs il y a des compétences dans ce domaine ou dans d’autres, qu’ils se manifestent, le Club a besoin de bonnes volontés pour fonctionner.

Les travaux sur « Carla » de réparation de nable et peinture ont été fait, le moteur n’est pas réparable. « Jeanne » a été toilettée par nos Bricorams cornaqués par Christian.

« Margot » à 4 bancs  a été acquise cette année et permet plus de flexibilité.

Ponton et catways  ont été remis en état. La rampe a été posée.

Un coffre pour rames, matériel de nettoyage, sécurité… a été installé : merci de respecter le rangement. Et ne pas y mettre d’effets personnels.

Éviter tout choc avec les rames, ne pas les laisser frotter contre les quais ou catways.

Nettoyage des barques :

Nettoyer les barques régulièrement : une fois par semaine et à tour de rôle chaque barreur et son équipage sont chargés du nettoyage des barques. Gilles F .  a établi un tableau planning des « servitudes »…

Cas particulier des « sorties » (brise-lames, apéro …) chaque équipage nettoie sa barque (sable, gobelets, papiers…) dés le retour.

Confection Estropes :

Il s’avère que la plupart d’entre nous ne maîtrisent pas la réalisation d’une estrope.

En l’absence de Martine (spécialiste de la chose) c’est Yves qui s’y est collé avec succès… La plupart des barreurs passés au tableau ont réussi avec plus ou moins de bonheur à maîtriser tous ces nœuds un peu spéciaux… En espérant qu’une fois sur le terrain le souvenir soit encore vivace …

Pour un cours « imagé » voir la vidéo sur WhatsApp…

Divers :

Cotisations : relancer les retardataires

Bulletins d’inscription : disponibles dans le coffre ou en téléchargement sur le site. A faire compléter par tout nouvel adhérent ou pour tout renouvellement, puis donner à Yves / Corinne … Gilles centralise les adhésions.

Formation Premiers Secours :

Nous pensons organiser une Formation aux Premiers Secours (dispensée par la Croix Rouge) pour les barreurs (ses)  : 1 journée dont le coût pour un groupe de 5 à 10 (maxi) de 35 € / pers. serait pris en charge par le Club. Merci de nous confirmer si vous êtes intéressés par cette formation, conseillée en tant que barreur et  par ailleurs fort utile dans sa vie privée.

Pour + d’info, voir : https://www.croix-rouge.fr/Je-me-forme/Particuliers/Prevention-et-secours-civiques-de-niveau-1-IRR

 Sorties Brise lames :

Éviter de sortir les safrans (sauf si bonne maîtrise et safran « léger »ou besoin absolu) car risque de provoquer un important problème technique … Un seul endroit permet « en principe » d’accoster sans toucher le fond avec le safran : le petit port. Toutefois attention aux rochers… Ne pas accoster sur la « plage » avec safran qui touche le fond … sinon prendre un « corps mort » et mouiller avant d’arriver et descendre l’équipage à pieds dans l’eau…

Passage Point Courte : à éviter lors de la sortie des daurades…

Nouvelles rames avec protection : s’assurer que la couture de la bande de cuir soit positionnée vers le haut.

sulkaa

Envie de ramer 70 bornes sur un lac en Finlande?

Occitarame-Sète projette pour 2021 l’inscription de 2 équipages à la Sulkavan Suursoudut. Cette course de 70 km sur des bateaux traditionnels de 14 rameurs et un barreur se déroule sur 2 jours. Elle a lieu sur un lac autour d’une île. Traditionnellement, la date est fixée au 2e week-end du mois de juillet (en l’occurence du 8 au 11). Elle est ouverte à tous les membres du club qui auront au préalable satisfait à une épreuve d’endurance (ex : 3 heures à un rythme soutenu sur l’étang de Thau) et qui s’engageront a participer à plusieurs entraînements. Les accompagnants des rameurs (conjoints ou conjointes) sont admis et admises. Nous vous proposons un séjour de 8 jours et le budget prévisionnel (hors nourriture) devrait se situer entre 700 et 800 euros (vol+transports intérieurs+inscriptions+
hébergement). La location des bateaux sera prise en charge par le club. Afin de pouvoir préparer ce voyage, les inscriptions seront clôturées le 31 décembre 2020, elles seront validées par le versement d’un acompte de 200 euros. Compte-tenu de l’incertitude liée à la pandémie, la plus grande prudence sera de mise avant la confirmation des différentes réservations. Les acomptes versés seront bloqués et remboursés le cas échéant.
Pour les inscriptions ou tous renseignements supplémentaires, contacter Martine Lamailloux ou Yves Moxin.

Bon, ben alors le Challenge de la Saint-Louis a été terrassé par le Covid

Si tu as coché « challenge de rame traditionnelle de la Saint-Louis » le 23 août sur ton agenda et que tu as refusé une invitation ce soir là, tu peux rappeler tes amis pour leur dire que tu es finalement libre pour participer aux agapes.

Anick a prévenu Stella vendredi que le challenge a été terrassé par le Covid lors d’une réunion en mairie (Gilles n’est même pas surpris !). Donc tu es dégagé de ton engagement avec le club ce soir là, mais ce n’est pas une raison pour arrêter l’entraînement.

Et on peut se réjouir d’une chose: le safran de « Jeanne » ne sera pas mis à rude épreuve après en avoir déjà bien subies.

Challenge de la Saint-Louis, quelques précisions

Tu es inscrit.e pour le challenge de la Saint-Louis le 23 août ? Alors cela te concerne. Et si tu n’es pas encore inscrit.e, cela pourrait malgré tout t’intéresser.

De quoi s’agit il ?

De l’organisation du challenge de rame traditionnelle de la Saint-Louis. Anick Artaud à fait savoir à Stella que les dispositions suivantes ont été prises:

Seuls les clubs sétois sont représentés et nous pouvons proposer jusqu’à 5 équipages. Toujours des mixtes avec un maximum de 3 hommes par équipe. Une seule catégorie de rameurs. Cettarames tire au sort les équipes ( compétiteurs, loisir, jeunes, moins jeunes). Le but étant de montrer l’activité rame, voire de divertir.

Il y aura toutefois un vainqueur récompensé.

A 22 heures, les bodegas ouvrent et à cause de la musique les consignes risquent de ne plus être audibles, le challenge devra donc être terminé à cette heute.

En fonction du nombre d’embarcations et de l’heure, il y aura des 1/4, 1/2, et finale, ou directement 1/2 et finale, ou même  finale directement.

« Jeanne » prêtée pour le défi d’Escale à Sète 2018

Chaque défi comporte 2 manches (1côté Sète, 1 côté Frontignan). Toujours 1 ligne droite. Mais il faudra ramener rapidement les barques en position pour le défi suivant. Cettarames prête 3 barques, et Occitarame-Sète prête « Jeanne » (gardons la en état !).

Tout est clair ? Faut pas hésiter à poser des questions, il y sera répondu dans la mesures où on aura les réponses. Car il est probable que ces précisions seront encore précisées (qui a dit que j’ai mauvais esprit ?).

Challenge de la Saint-Louis

La Saint-Louis 2020 fera une place à la rame traditionelle, dimanche 23 août, en accueillant le challenge entre les 3 clubs sétois (Occitarame-Sète, Cettarames, AJPC).
Chaque club peut aligner 2 barques mixtes.

Autres modalités de l’epreuve: rassemblement sur la place de la mairie en tenue du Club à 19h45 suivi d’un défilé jusqu’au Cadre royal; courses en ligne type défi des entreprises en deux manches; demi-finales et/ou finale en fonction de l’heure, tout devant être terminé à 22 heures.
Si vous voulez en être, il suffit de poser votre candidature avant le 19 juillet:

  • par mail à: occitarame.sete@gmail.com
  • ou par texto auprès de Yves au: 06 33 47 40 01.

Précisez bien votre nom. Il faudra également vous engager à participer à 3 entraînements avant le jour J.

La reprise, c’est la reprise

On vous a dit qu’on reprenait la rame. On a repris. Lundi soir 22 juin, 5 barques et mardi matin 3. Avec deux bonus pour les barques de mardi matin:

  • une sortie café croissant et baignade au brise-lame
  • la remise des clés de barreur à Filo qui a passé avec succès l’épreuve du pont de la savonerie de nuit avec courant contraire (et en plus elle a barré Bruno)!

Occitarame-Sète dans la « Tempête sur le brise-lame »

Pré-reprise pour une quinzaine de membres d’Occitarame-Sète qui ont prêté main forte samedi 20 juin à l’opération « Tempête sur le brise-lame ». Cette opération de nettoyage de l’extrémité ouest de la digue (qui fait l’objet d’un récit heure par heure sur le site de « Midi Libre ») a permis aux quelque 150 participants de collecter 1,8 tonne de déchets en deux petites heures. On les applaudit tous bien fort!

  • Tempête sur le môle
  • Tempête sur le môle

La reprise, c’est lundi 22 juin…

Reprise de la rame

Les consignes suivantes ont été données par Michel aux barreurs pour la reprise:

Les conditions de reprise sont les suivantes :

Chaque barreur ou rameur est libre de reprendre ou pas.
Chaque barreur va demander si possible rapidement à ses rameurs qui est OK pour reprendre.
Je vous remercie de me communiquer la liste des volontaires sur chacune de vos barques et si vous même êtes partant ou pas. Ceci permettra autant que faire se peut d’optimiser les équipages.

Le protocole à respecter sera le suivant : (chaque barreur doit en informer son équipage)

  • Les rameurs attendent sur le pont de la Civette (et pas sur le ponton) lorsque des équipages précédents terminent leur séance. Ils ne descendent que lorsqu’il n’y a plus personne sur le ponton.
  • Les gestes barrières doivent impérativement être respectés car le virus n’a pas totalement disparu (éviter les bises et les serrement de mains)
  • Chacun devra apporter son gel hydroalcoolique et se nettoyer les mains avant et après la prise de rame.
  • Chaque barreur devra s’équiper d’un masque ou d’une visière (6,10 € à la Foir’fouille) Les rameurs en sont dispensés mais devront éviter de tourner la tête pour discuter…😉
  • Des barques complètes peuvent être constituées.
  • Si plusieurs barques se présentent en même temps à l’arrivée, attendre que le premier équipage se soit totalement éloigné du ponton pour débarquer.
  • La responsabilité du club n’est en aucune façon engagée au titre de la COVID-19. Chacun doit assumer la responsabilité de son choix de participer ou non aux activités du club.
  • Toutefois en cas de signe rappelant la maladie, toute personne concernée devra le signaler au club ainsi qu’aux autorités médicales compétentes.

Merci de faire respecter ces consignes en complément des bonnes pratiques énoncées lors de nos précédentes réunions barreurs.

En attendant (toujours) la reprise, nos bricorameurs bricolent

« Puisqu’on est déconfiné, on peut bricoler » chantaient gaiement les bricorameurs en allant d’un pas décidé au ponton où restent sagement amarrées « Carla », « Jeanne » et « Margot ».
« Puisqu’on peut bricoler, on va pas s’en priver » reprenaient en cœur les bricorameurs. Et ainsi de suite de 8 heures à midi.
Trêve de balivernes ! Ce n’est pas un conte de fée (pas celui de Bianca Nieves en tout cas) mais une vraie réalité : grâce à eux, le ponton est complètement tout à fait prêt à ce qu’on lui (re)monte dessus.


Quoique pour ce faire il faudra:

  • soit être en possession d’une attestation d’adhésion à Occitarame-Sète délivrée par la préfecture depuis moins d’une semaine (modèle téléchargeable ici),
  • soit avoir le logo du club (modèle téléchargeable ici) tatoué en rouge sur l’épaule gauche et porter un marcel pour qu’il puisse être vu.

Hé non ! Je déconne (enfin je crois).
Allez on applaudit bien fort nos bricorameurs qui sont vraiment très très forts.

En attendant la reprise, saturateur, estropes, coups de balais

C’est pas encore la reprise pour la rame traditionnelle (donc on continue tranquillement à faire ce qu’il faut pour qu’elle soit possible) mais ce n’est pas une raison pour rester le cul collé à son canapé comme une arapède à son rocher. D’autant que ce n’est pas le taf qui manque.


Illustration vendredi et samedi:

  • Christian a passé une nouvelle couche de saturateur sur les planches du ponton qui a maintenant une sacrée gueule. Il a aussi apporté les rames neuves de Venturi qu’il avaient peintes.
  • Martine et Stella se sont collées aux estropes (ces satanés bouts de bouts avec lesquels les rames sont fixées aux tolets et qui ont la désagréable habitude d’être soit trop lâches, soit trop serrées parce que y’en a des qui font des nœuds n’importe quoi).
  • Il a encore fallu donner un bon coup de propre à « Jeanne » et « Margot », et désherber les escaliers et le quai, tâches auxquelles se sont attelés Yves, Stella et Danièle.

Reste à faire le ménage sur « Carla », on cherche des volontaires !

Le 2 juin, on en saura (peut-être) plus mais en attendant on ne rame pas!

Le 11 mai, c’est le début du déconfinement. Ooookayyy! Mais alors on va pouvoir recommencer à ramer? Et ben non! Quoi? Pourquoi? Mais les joggeurs, les cyclistes, les yogis et tuti quanti, ils peuvent bien eux. Oui, eux ils peuvent parce qu’il s’agit d’une pratique individuelle et qu’elle permet la distanciation sociale qui reste une des conditions impératives du déconfinement (lire ici les explications de la ministre des sports).
Or la rame traditionnelle ne répond pas aux critères du déconfinement sportif:

  • S’agit-il d’une pratique individuelle? Non!
  • Est-il possible de tenir les distances de sécurité? Non!

Le ministère a indiqué qu’un nouveau point de situation sera fait pour les sports collectifs le 2 juin. Donc en attendant on ne rame pas. Et on prend soin de soi (en faisant attention au « verre solitaire »)

Faudrait pas oublier! II (la dénage)

Aujourd’hui il ne fait pas un temps à mettre un barreur à la barre (et demain ça devrait être pire). Donc on a une bonne raison de rester au chaud (comprendre « confiné »). J’en ai profité pour réaliser la suite de la saga « Faudrait pas oublier! », que j’ai subtilement intitulée « Faudrait pas oublier! II (la dénage) ». Je vous invite à la visionner ci-dessous en avant première mondiale et définitivement gratuitement pour bien comprendre toute la subtilité de ce geste qui consiste à pousser la rame pour faire reculer la barque.

dénage

Les 6 temps de la dénage
(il n’y en a que 4 pour la valse)


Ah! Georges Lucas m’a donné quelques conseils pour diffusion de la suite de la saga (si, si, je vous assure). Si vous restez sagement chez vous, vous pourrez consulter l’opus III de « Faudrait pas oublier! » en même temps que tous les rameurs traditionnels de la galaxie (elle est pas lointaine puisqu’on y habite) avant la propagationde la 5G (non, ce n’est pas un virus, c’est l’internet mobile ultra rapide, mais ça vient tout de même de Chine).

Faudrait pas oublier!

Je sais, je sais, la rame vous manque. Elle nous manque à tous. Donc pour ne pas oublier le geste auguste du rameur (et de la rameuse, bien sûr) voici un petit crobar animé que je me suis amusé à réaliser pendant mes heures de confinement perdues (elles ne le sont pas toutes car les tâches ménagères sont tout aussi impérieuses que nombreuses ‒ mais ça tout le monde en est parfaitement conscient). Alors voilà:

Vous noterez le mouvement des bras en tiroir au moment du retour, important le tiroir, très important car contrairement au moulinet, il permet de garder la pale de la rame plus longtemps dans l’eau et d’avoir une meilleure prise d’eau. Allez, on pose les fesses sur un tabouret à côté d’un canapé, on glisse les pieds sous le canapé pour les bloquer, et on simule le mouvement une vingtaine de fois. C’est très bon pour les abdominaux.
En prime le mouvement décomposé:

Toux ceux qui auront vu l’erreur sur le dessin auront droit à une remise de 50% sur la cotisation 2020-2021 (non, je déconne!).

Des nouvelles du « Rio Tagus »

Je viens de réaliser que nous sommes déjà le 16 avril (que le temps passe vite même confiné) et que j’aurai dû vous donner cette information il y a deux bonnes semaines. Toutes mes excuses pour ce retard à l’allumage. Voici de quoi il est question.

Vous saviez (et si vous ne saviez pas, vous allez savoir) que notre club a fait une démarche auprès de Port Sète Sud de France pour obtenir un espace au bout du môle Saint-Louis dans les locaux qui doivent remplacer la base Tabarly. Pour cela un épais dossier avait été transmis à la Région mettant en avant le rôle important de notre association dans le développement d’une tradition maritime locale.

Pour dire le vrai, notre conseil d’administration avait perdu espoir de recevoir une réponse. Elle vient pourtant d’arriver à notre siège après avoir été elle aussi confinée dans les bureaux de tris de l’administration postale. Quoiqu’il en soit le courrier est signé par Jean-Claude Gayssot, président de Port Sète Sud de France (vous pouvez télécharger l’original ici).

Dans le style fleuri qui lui est coutumier, l’ancien ministre (PC) des transports du gouvernement Jospin nous informe qu’il ne nous faut plus nourrir l’espoir d’obtenir une place au môle Saint-Louis (elles sont très chères). En raison de la qualité du dossier qui lui a été soumis, il a néanmoins une proposition à nous soumettre. Elle est de taille.

Port Sète Sud de France, que M. Gayssot préside, craint que le canal maritime ne finisse par être bouché par le « Rio Tagus ». Le cargo est à l’abandon quai Paul-Riquet depuis 10 ans. Il est en trop mauvais état pour être sorti du port. La justice n’a pas vu d’urgence à le démanteler sur place. Bref si rien n’est fait rapidement (tous les membres du club ont pu le constater en ramant à ses côtés), la navigation dans le canal risque de devenir impossible ce qui aurait de graves conséquences pour la gestion du port.

Les services de M. Gayssot ont donc planché sur une réhabilitation du « Rio Tagus ». Pour un budget qui ne devrait pas entraîner de hausse des impôts (le conditionnel restant de mise), Port Sète Sud de France se propose de métamorphoser l’épave flottante en centre de sport nautique traditionnel de haut niveau. En gros il y aurait 20 cabines individuelles au pont 1 pour recevoir les stagiaires, une salle de réunion de 200 places, un réfectoire et une salle de musculation au pont 2, un pont solarium de 400 m2 avec bar et jacuzzi au pont 3, ateliers, vestiaires, bureaux, salles de réunion dans la tour de commandement équipée de treuils de levage pour les barques.

M. Gayssot pense qu’en considérant ce chantier comme une priorité pour le redressement de l’économie régionale, il pourra être terminé dans les premières semaines de 2021. Resterait alors à en confier la gestion à une association locale. Le président de Port Sud de France pense qu’Occitarame Sète a en son sein toutes les compétences pour mener à bien cette tâche. En contrepartie d’un bail emphytéotique de 1 euros (bien un euro), il nous propose donc d’en assurer la gestion pendant les 50 prochaines années.

Disons que ce courrier a laissé sur le cul ceux qui en ont eu connaissance (et j’en fais partie). Néanmoins le conseil d’administration du club va se réunir en visio-conférence pour en débattre . Nous vous tiendrons naturellement informé des suites de l’affaire. Et vous pouvez nous donner votre sentiment en répondant au sondage ci-dessous:

Des rames hautes en couleurs…

Le confinement a du bon. Que serait-il en effet advenu de cette rame indubitablement frappée par le syndrome de la varicello-rougeolite aiguë type ChDu si elle n’était pas resté au chaud à Poussan? Pas besoins d’être ministre des couleurs pour connaître la suite du film! Bref grâce à un traitement des plus énergique, notre rame et ses copines ont retrouvé toutes leur couleurs en quelques coups de pinceaux radicaux de notre peinturologue en chef occitabricorameur.
Et voilà le résultat:

On applaudit bien fort à la fin de cette histoire qui a commencé ici: Et pendant ce temps, Christian est aux pinceaux.

Le tour du chapo des confinés

Demain c’est dimanche, 29e jour de mars. Vous n’avez pas oublié? Demain dimanche 29 mars, les membres d’Occitarame-Sète sont conviés à partir de 9 heures devant l’ancienne CCI pour disputer le challenge interne qui doit qualifier un équipage pour le défi d’Escale à Sète. Vous n’avez pas oublié, mais Escale à Sète a été annulée et vous êtes confinés chez vous pour ne pas choper la version covid-19 du coronavirus.
tour du chapo des confinés
Est-ce que c’est une raison pour ne pas le disputer ce tour du chapeau? Que non! Et pour ce faire vous allez avoir à votre disposition « le tour du chapo du confiné ». Un jeu quoi, directement inspiré du jeu de l’oie que seuls les plus de (chut je ne vous direz pas mon âge) savent comment y jouer, mais vu la moyenne d’âge du club j’ai pas d’inquiétudes. Alors voilà, ça se joue à 2 (les rassemblements de plus de 2 personnes sont interdits) avec un dé (un seul) et des bouts de cartons taillés en forme de barque sur un carton de 50×50 cm sur lequel vous aurez collé le parcours imprimé en quatre morceaux.
Tout le jeu entier est ici: tour-du-chapo.
Les morceaux là:
tour-du-chapo1

tour-du-chapo2

tour-du-chapo3

tour-du-chapo4
Après venez pas dire qu’on s’occupe pas de vous et qu’on vous prive de rame, non mais!

Et pendant ce temps, Christian est aux pinceaux

Christian peint les nouvelles rames

Confiné ça ne veut pas dire… (attention, attention j’en vois qui seraient prêts à jouer sur les voyelles pour dire des gros mots) bref confiné ça ne veut pas dire pétrifié, momifié ou pire vautré dans le canapé. La preuve: Christian, notre artiste peintre, ne lâche pas les pinceaux, il va mettre en couleur les nouveaux jeux de rame d’Occitarame-Sète.
Comment est-ce possible? Parce que notre bon fabricant Venturi les avaient finies et qu’il a proposé de les livrer. Proposition retenue. Après un crochet par l’entrepôt de gigean, elles sont donc arrivées jeudi à Poussan chez Stella et Christian, qui vont mettre à profit ce satané confinement pour couvrir le bois encore nu des belles. Et on sait d’avance qu’elles auront une sacrée gueule nos rames flambant neuves. Merci les artistes!

Les mots de Christian Bailly qui a croisé nos barques consignées

Notre ami Christian Bailly tient un blog intitulé « A l’encre de ma vie ». Il écrit donc, et ces temps de corona-confinement l’ont forcément inspiré d’autant que, retour des commissions, il est passé dire un petit bonjour à nos barques qui se demandaient pourquoi elles étaient consignées. Voilà un extrait du texte sur la restriction de l’espace et de l’étirement du temps qui donne la sensation de vivre au ralenti:
trois barques

(…)Là-dessus, mon caba à la main, j’ai repris ma route…
Puis, un peu plus loin, j’ai rencontré « Jeanne », « Carla » et « Margot ».
Elles étaient clouées au ponton.

Nonchalantes,
À rêver, au soleil, à ces escapades que nous aurions pu faire tous ensembles…
Aux clapotis des vagues sur leurs croupes généreuses…
Hum ! Comme elles auraient bien aimé passer le pont de la savonnerie, avec un frisson dans le dos
Ou aller s’éclater sur l’étang de Thau…

Pas une ride sur le Cadre Royal…
Un vrai miroir, aux reflets multicolores…
Où se mirent nos trois Grâces…

Seule une petite brise aurait pu nous rafraîchir, tout en allant à Bouzigue, à Ballaruc ou bien en mer.

« Mais où sont passés barreurs et rameurs ? Seraient-ils devenus manchots ? » Me demanda Margot…
« Mais noooon , à Sète ? C’est impossible ! On a des durs à la rame !
On n’est pas au Pôle Nord, ici !
Oh, mais alors… et la St Louis ? » S’exclama Jeanne inquiète.
Clara, plus vieille, plus sage, resta dans son coin, silencieuse…
Elle en avait vu bien d’autres dans sa jeunesse…
« Allez ! Coooooool les filles, on se calme ! Arrêtez de pleurnicher » dit-elle, pour une fois qu’on ne lui demandait rien …
Moi, ne sachant pas comment les rassurer, j’ai baissé la tête et j’ai repris mon chemin du retour. (…)

Pour tout lire et tout voir (le texte est illustré), c’est ici: https://alencredemavie.blogspot.com/2020/03/la-vie-au-ralenti-sete.html

« Un air de Sète » pris de chez nous…

Dorian (oui, oui, notre Dorian doctorant en sciences de l’environnement) l’a demandé. « Midi Libre » l’a fait, une vidéo « bol d’air frais » par temps de confinement à partir de notre tout beau tout neuf ponton d’Occitarame-Sète. Ça donne « un air de Sète », la preuve par l’image que nos barques sont les plus belles dans le plus bel endroit de notre île, le Cadre Royal. Allez on regarde en cliquant sur la capture d’écran de l’article: